Aujourd’hui, la question de l’environnement est devenue centrale. Entre pollution galopante, exploitation et paupérisation intensives des ressources de la planète, nous sommes tous conscients de l’urgence de la situation. Mais savons nous vraiment comment agir concrètement pour préserver notre environnement immédiat ? C’est sur cette base que l’éco-citoyenneté entre en scène.
Le concept plaide pour une approche responsable, pratique et durable et des comportements concrets en faveur de l’écologie. Mais de quoi s’agit-il réellement et comment pouvons-nous y contribuer ? Une petite réflexion s’impose ! Découvrez les points essentiels qui permettent de bien cerner le sujet de l’éco-citoyenneté.
Éco-citoyenneté : principes et fondements
Nous faisons face à d’importantes problématiques environnementales, et face à des constats alarmants, l’humanité se doit de réagir. Au passage, il est plus question de sa propre survie que de celle de la planète qui était là bien avant lui et lui survivra très certainement. Quoi qu’il en soit l’éco-citoyenneté se pose comme une réponse à ces défis. L’axe de réflexion étant très clair : préserver les ressources de la planète et les gérer de manière plus responsable.
Les principes de l’éco-citoyenneté demeurent nombreux. Ils impliquent de consommer de manière responsable, réduire les déchets, privilégier les énergies renouvelables, favoriser le recyclage, etc. Mais ce n’est pas simplement une question de gestes. Le concept embarque une valeur morale qui entend inviter tout un chacun à s’engager dans des actions collectives pour le développement durable. A ce stade, on comprend bien que la frontière devient plus floue. Elle déborde de plus en plus largement du tri des déchets et du fait de privilégier des circuits de consommation courts et c’est là où la notion devient épineuse car à la génèse d’un certain nombre de conflits inter-individuels. Faut il lâcher la voiture et rouler tous en vélo ? Ceux qui vivent dans les campagnes, quelquefois à plusieurs dizaines de kilomètres de leur travail, ne sont pas forcément d’accord. Dans le même registre, faut-il arrêter de prendre l’avion, arrêter de prendre des bains, etc, etc…
Mais faisons simple pour l’instant : adopter une attitude d’éco-citoyen, c’est contribuer, à son propre niveau, à construire une communauté plus verte, plus juste et plus équitable pour tous.
Pourquoi suivre ce concept ?
Tout d’abord, l’éco-citoyenneté n’a pas de cible précise. Que l’on s’intéresse ou pas aux enjeux écologiques, l’humanité est concernée à terme par le fonctionnement des sociétés actuelles (pollution, logique de croissance, surconsommation, etc…) et l’humanité, bin en fait, c’est chacun de nous. Nos faits et gestes engendrent de près ou de loin un impact sur la planète. Au lieu d’être parmi les insouciants, pourquoi ne pas se ranger du côté des héros ?
Aussi minime soit votre part de contribution, à l’échelle collective, le résultat sera considérable pour la biosphère. Comme on dit, l’union fait la force. En 2011, 23% des émissions de CO2 dans l’atmosphère ont été dues au transport terrestre. Si individuellement, on arrive à contourner l’usage des véhicules à moteur, la couche d’ozone connaîtra moins de dégâts.
Sous un autre angle, les pratiques écocitoyennes entraînent également des retombées économiques profitables. En prônant l’usage de l’énergie verte, on réduit intelligemment le gaspillage.
Comment agir en tant qu’éco-citoyen responsable ?
La pression environnementale exercée sur les ressources naturelles est devenue un sujet brûlant qui nécessite une action rapide et coordonnée. En tant que citoyens de la société moderne, nous sommes conscients de l’impact dévastateur occasionné par nos actions. Si l’éco-citoyenneté est bien en place, tout va pour le mieux.
Devenir éco-citoyen, c’est limiter son empreinte écologique. Des gestes simples et faciles à mettre en œuvre dans le quotidien, mais qui ont le pouvoir de rendre la vie plus agréable. Concrètement, vous pouvez commencer par maîtriser votre consommation d’énergie. Par la suite, favorisez le recyclage en triant les déchets. La liste est vraiment longue, mais commençons déjà par régler nos habitudes de consommation et soyons aussi honnêtes pour faire peser politiquement les mesures nécessaires sur les entreprises et les industries et tout un monde qui profite, aujourd’hui, largement du système actuel et de la mondialisation des échanges.
Evitons aussi de sombrer dans certaines pratiques millénaristes qui nous promettent la fin du monde tous les 3 ans, depuis une quarantaine d’années. Face aux enjeux écologiques, nous avons besoin de forces positives et pas de forces dépressives et antagonistes. Dans la liste des urgences, il faut remettre un peu de science, d’expertise et de raison dans l’écologie politique.